dimanche 28 février 2010

Des trésors parmi les bijoux !

Quelles belles vitrines sur les quais de l'Odet à Quimper ! Un bijoutier présente de superbes céramiques quimpéroises d'époque coloniale parmi des bijoux. Femme du Fouta-Djallon d'Anna Quinquaud, Egyptiennes de François Bazin, un régal pour les yeux. Quelques photographies pour les amateurs :







 


 

jeudi 25 février 2010

L'atelier Bouchard... Dernière visite filmée

 Bouchard dans son atelier en 1935

L'atelier d'Henri Bouchard, célèbre sculpteur de l'entre-deux-guerres et auteur de quelques belles céramiques à Quimper en collaboration avec la manufacture Henriot, a fermé ses portes rue de l'Yvette à Paris. Cet atelier sera reconstruit à Roubaix à l'identique. Une vidéo, réalisée en 2007, permet de revoir une dernière fois ce lieu (et pour les amateurs de céramique de Quimper de découvrir en arrière-plan une nourrice bretonne et l'un des pêcheurs dans une dimension colossale !).

Suivez ce lien.

mercredi 24 février 2010

Des petits poissons de Bruno Lécuyer

Plusieurs poissons de Bruno Lécuyer ont rejoint la galerie. Sélection :

Pesk - acrylique sur toile - 38x55cm - 350 euros

Pesk ruz - acrylique sur toile - 33x41cm - 250 euros

 Pesk x 2 - acrylique sur toile - 40x80 cm - 500 euros

Contact : 02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69 - galerie.theallet@laposte.net

mardi 23 février 2010

Musée Méheut : vers un don des oeuvres à la région

On sait que le Musée Mathurin Méheut traverse des turbulences depuis des années. Le journal Ouest-France annonce aujourd'hui que les œuvres, jusque là propriété de l'Association des Amis de Mathurin Méheut, feraient l'objet d'un don à la Région. A suivre... :

L’association des Amis de Mathurin Méheut veut faire don à la collectivité de la collection du musée de Lamballe, soit plus de 5 000 œuvres issues du fonds d’atelier du peintre officiel de la Marine. L’association a fait cette proposition ce matin au président du conseil régional, en visite de campagne à Lamballe, afin d’assurer un rayonnement régional au futur musée Mathurin-Méheut de Lamballe. Une offre très bien accueillie par Jean-Yves Le Drian, candidat à sa propre succession.

lundi 22 février 2010

HB Henriot redécouvre l'Amérique

Aujourd'hui dans le journal "Ouest-France" cet article sur la manufacture HB-Henriot et sa volonté de reconquête du marché américain :

 

Les entreprises de la région. 
Les Français boudent beaux plats et belles assiettes ? La faïencerie de Quimper séduit les Américains.

Si les ateliers quimpérois de la faïencerie HB Henriot ont du travail en ce début d'année, période traditionnellement très calme, c'est aussi grâce à Oncle Sam ! Eh oui... Tandis que la clientèle française se montre frileuse lorsqu'il s'agit d'acheter une assiette peinte à la main, certains Américains paient la même assiette deux fois plus cher (1), avec le sourire ! « Là-bas, le marché des arts de la table se maintient malgré la crise. Il ne faut surtout pas négliger ce débouché » analyse Michel Merle, directeur de la société. De retour des États-Unis, quatre jours à Atlanta, dix à New-York, le directeur de HB Henriot a vérifié que l'Amérique n'a pas oublié Quimper.

Renouer les fils

Les relations entre la faïencerie et les États-Unis sont tout sauf anecdotiques. En 1983, quand tout va mal, c'est le distributeur de la marque en Amérique du nord, Paul Janssens, qui sauve la faïencerie en la rachetant. Pendant 20 ans, il va tenir le cap. Quand Pierre Chiron rachète l'entreprise, Paul Janssens continue à assurer la distribution de la faïence outre-Atlantique. Puis abandonne cette activité. Il faut renouer les fils. Dans un contexte européen morose, le marché américain, qui amorce une sortie de crise, est à nouveau prometteur.
« Nous arriverons à 10 % du chiffre d'affaires réalisé aux États-Unis cette année, prévoit Michel Merle. D'ici trois ans, j'espère revenir à 25-30 %. » Grâce à Marguerite Dorger, agent de la faïencerie outre-Atlantique, et sa connaissance du marché des arts de la table, le pari semble tout à fait réalisable.
HB Henriot, 50 salariés à Quimper, deux millions de chiffre d'affaires.

(1) En raison de la parité euro-dollar, des frais de douanes et de transports.

Jean-Pierre LE CARROU.

samedi 20 février 2010

Musée Méheut de Lamballe, suite...

Article de ce jour dans le journal "Le Télégramme" : 

Le musée Mathurin Méheut, quitterait la maison dite du Bourreau pour s'installer dans le site prestigieux du Haras national.

Mathurin Méheut, enfant de Lamballe, ne se doutait sûrement pas qu'en réalisant un cheval du Haras de Lamballe et son garde en costume d'apparat, ses œuvres y seraient montrées un jour au public. Le projet est actuellement dans les cartons. Les œuvres de l'artiste Mathurin Méheut trouveraient une place de choix, dans une belle maison de caractère qui était, il y a encore peu de temps, la maison familiale des directeurs successifs du Haras national de Lamballe. Cette maison, située à l'entrée du Haras, est sur trois niveaux et représente une surface de plus de 400m². Les Amis de Mathurin Méheut souhaitaient avoir un lieu pour présenter des grands formats, ils pourraient être exaucés.

Des amis mobilisés

Pour mettre en valeur le travail de Mathurin Méheut dans les années soixante, un groupe d'amis se mobilise autour d'Yvonne Jean-Haffen, sa collaboratrice, pour créer un musée uniquement dédié à l'artiste. Tout s'accélère alors, avec la générosité de Maryvonne Méheut qui donne le fonds d'atelier de son père, auquel se sont ajoutés des acquisitions et de nombreux dons. En 1972, avec l'aide du conseil général et de la ville de Lamballe, le musée trouve sa place à l'étage d'une maison à pans de bois du centre-ville. Pour des raisons à la fois d'accès, de besoin d'espace pour des expositions et aussi pour assurer son développement, des solutions sont recherchées. En 2008, un comité de pilotage a été créé avec la municipalité, l'association des Amis de Mathurin Méheut, la Direction régionale des affaires culturelles, le conseil régional de Bretagne et le conseil général des Côtes-d'Armor pour mettre en place un projet scientifique et culturel. Le musée Mathurin Méheut a vocation à accueillir le public, tout en recherchant son développement. Il doit également assurer la mise en conservation des oeuvres. Des études sont en cours. Il n'y aura pas de temps mort car, lors du conseil municipal du 27 janvier dernier, le maire Loïc Cauret avait assuré que «le musée ne fermera pas dans sa phase transitoire, ce ne serait pas bon! ».

Un artiste aux mille talents

Mathurin Méheut naît à Lamballe en 1882 et décède à Paris en 1958. Au cours de sa carrière, il a beaucoup voyagé. Il était néanmoins attaché à la Bretagne où il puise une grande part de son inspiration. Il a marqué de son empreinte son passage à Roscoff (29), à la station de biologie marine, à Rennes, à l'institut de géologie, en passant par Quimper, à la faïencerie Henriot... L'ensemble de son œuvre est très riche et varié: il est à la fois peintre, décorateur, illustrateur, céramiste, sculpteur et graveur. 

                                Armelle Thébault

vendredi 19 février 2010

Avant hier, à Lorient

Mikaël Micheau-Vernez présentant des œuvres de son père

J'apprends avec quelque retard qu'une conférence consacrée à Robert Micheau-Vernez s'est tenue mercredi dernier à Lorient.
Voici le texte du journal "Ouest-France" :

Robert Micheau-Vernez (1907-1989) devient célèbre pour ses faïences bretonnes empreintes de modernité, créées pour la Manufacture Henriot (Quimper) entre 1930 et 1960. Mais l'artiste d'origine brestoise est aussi, et peut-être avant tout, un peintre. Il suit les cours de l'École des Beaux-Arts de Nantes, puis de celle de Paris, où il a pour professeur, Lucien Simon. Parallèlement, il fréquente les cours des ateliers d'art sacré de Maurice Denis. L'été dernier, le musée du Faouët a exposé 140 oeuvres à l'occasion des vingt ans de sa disparition.
Aujourd'hui, Jean-Marc Michaud, conservateur en chef des musées du Morbihan, assisté du fils de l'artiste, Mikaël Micheau-Vernez, est l'invité de l'Université populaire bretonne. Avec 200 visuels, peintures, dessins, illustrations, affiches, faïences, vitraux et icônes, il dressera le portrait d'un artiste conscient d'avoir été à contre-courant des différentes modes du XX e siècle.

jeudi 18 février 2010

Le marchand de vins, une maison du village de Jim Sévellec

A peine entrée dans la galerie, cette belle maison de Jim Sévellec a trouvé un heureux propriétaire. Je partage toutefois avec les lecteurs du blog le plaisir de voir cette céramique... Il me reste par ailleurs des groupes de la noce et la gavotte.


contact : galerie.theallet@laposte.net
02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69