Le bestiaire de Nicolas Lambert

J'ai eu l'occasion de parler du travail de sculpteur de Nicolas Lambert, auteur de deux statues de Saint-Chrysante pour une chapelle de Primelin. Nicolas est également graveur, il pratique l'eau-forte, qu'il manie avec délicatesse et précision. Parmi ses sujets de prédilection, les animaux de notre quotidien campagnard ou côtier : cochons, poules, goélands... Autant de manières d'appréhender des thématiques de notre proximité avec un beau naturalisme. Ces gravures, et d'autres, de Nicolas Lambert, toutes en petits tirages (30 exemplaires) sont en vente encadrées ou non, à la galerie.

Basse-cour

La poule

Goéland

Jeune goéland

Contact et renseignements :

 02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69 - galerie.theallet@laposte.net

Un article du Télégramme de vendredi dernier présente la saison estivale sous le signe des années 20-30.

Années 20-30 - L'exposition du Musée départemental breton de Quimper

Voici un avant-goût de la prochaine exposition du Musée départemental breton de Quimper. L'exposition ouvrira ses portes en fin de semaine prochaine et présentera un appartement synthétisant les différentes tendances "modernes" présentes en Cornouaille dans l'entre-deux-guerres. Mobilier, gravure, peinture, sculpture, céramique... seront au programme. Une thématique alléchante !
Un ouvrage édité par Palantines et auquel j'ai eu le plaisir de collaborer, sera disponible notamment à la galerie.

Musée départemental breton : quelques informations supplémentaires en ligne

Faute d'avoir un site internet dédié, le Musée départemental breton de Quimper possède aujourd'hui un petit site de présentation. Une vidéo permet notamment de se faire une idée de la richesse et de la diversité des collections. Cliquez ici.

Les affiches de la nouvelle exposition d'été sont arrivées : Mathurin Méheut et Eloi Robert sont à l'honneur ! Je mettrai cela en ligne dans très peu de temps. L'exposition ouvre ses portes le 6 juin prochain.

Mathurin Méheut et Yvonne Jean-Haffen - L'institut géologique de Rennes

Le Centre national des arts plastiques a mis en ligne un intéressant dossier sur l'institut géologique de Rennes. Une partie des différentes réalisations de Mathurin Méheut et d'Yvonne Jean-Haffen sont détaillées et reproduites. On découvre également le devenir de cet institut. Donc, un lien à suivre en cliquant ici.

Pays bigouden années 20-30

Les manifestations cornouaillaises autour des années de l'entre-deux-guerres vont bientôt commencer ! Voici le (très beau) visuel choisi par le Musée bigouden de Pont-l'Abbé. 

L'exposition sera visible du 5 juin au 26 septembre 2010... Après le vernissage, je reviendrai sur cette exposition.

Owen Poho à la galerie - suite...

Un article du Télégramme m'avait échappé ! Il est daté du 29 avril dernier :

 Philippe Théallet, actuel propriétaire de la Galerie Sainte-Catherine, est passionné de faïence. Il faut dire qu'il connaît bien le sujet pour avoir longtemps travaillé au Musée de la faïence. Il est aussi auteur et coauteur d'ouvrages consacrés à l'histoire de cet art très quimpérois. Quoi de plus naturel alors que de rencontrer chez lui Owen Poho, jeune «dizagner» (designer) breton, qui vient de créer quatre plats, avec le concours de Pierre Henriot et toute l'équipe des faïenceries d'Art breton.


Exposition Burel


Le musée de Morlaix consacre actuellement une exposition au peintre Jacques Burel, Owen Poho participe à cet événement en y montrant ses faïences dans le style «Quimper». Après ses études aux Beaux-Arts de Brest, il veut inscrire sa démarche de dizagner dans le sillage des Seiz Breur. Il reprend donc l'un des motifs représentatif de la faïence de Quimper et avec l'aval des dirigeants d'Art breton, «fabrique» quatre plats aux fonds colorés sur lesquels se décline le fameux décor quelque peu décalé. Le fond de ces plats est noir. Là encore, le jeune homme reprend la tradition des faïenciers, célèbres un temps pour ces fameux «culs noirs». On peut admirer ces prototypes à la Galerie Sainte-Catherine et, par souscription, acquérir ces plats.
  
Éliane Faucon-Dumont

Nicolas Lambert, à Primelin et à la galerie

Nicolas Lambert, dont j'expose des gravures à la galerie depuis quelques semaines (et que je présenterai bientôt ici) vient de réaliser pour l'église Saint-Chrysante en Primelin deux statues en bois polychromes. La presse s'en fait écho (Le Télégramme - 16 mai 2010). Mais que faut-il faire pour voir son nom correctement orthographié quand on s'appelle Théallet ?

Saint-Chrysante - Une chapelle à découvrir

Blottie dans la vallée de Kerscoulet, au milieu des bois, la chapelle Saint-Chrysante se fait discrète. Seuls la connaissent les habitants de la commune et les randonneurs. Discrète aussi, car elle n'ouvre ses portes que le jour du pardon. Aujourd'hui sera donc le seul jour de l'année où tous pourront avoir accès à la plus petite chapelle du Cap-Sizun. Et découvrir deux nouvelles statues de ce saint au nom de fleur qui n'a pas l'honneur du calendrier. Saint Chrysante, fils d'un sénateur romain, est né, dit-on, en Égypte. Venu vivre à Rome, il fut attiré, au grand dam de son père, par le christianisme naissant. Une croyance qui lui valut d'être supplicié, emprisonné et enterré vivant. Tout comme ils s'étaient «approprié» les saints celtiques, les Bretons adoptèrent ce martyr sous le nom de sant Crisen.

Cent heures de travail

Toutes ces informations ont permis à Nicolas Lambert, de Pouldavid, à la demande de l'Association de sauvegarde du patrimoine religieux de Primelin, de redonner vie à ce personnage. C'est dans un billot de cyprès, entreposé depuis longtemps à Saint-Tugen et fourni par l'association, que le jeune artiste, également graveur (il expose actuellement à la galerie Philippe Théattet, à Quimper) et que l'on connaît dans le Cap pour avoir réalisé la réplique de la «caravelle» de l'église Saint-Raymond pour le musée maritime d'Audierne, a sculpté les statues. Teint hâlé, puisqu'originaire d'Égypte, sans barbe puisque romain, le saint porte une grande palme, comme sur la fragile statue ancienne qui, exceptionnellement, aujourd'hui, quittera l'abri de Saint-Tugen pour «sa» chapelle.

Bénies par le clergé

Ces deux statues de bois peint, qui ont été bénies hier soir lors de la messe du pardon qui se déroule depuis quelques années en l'église paroissiale, habiteront désormais la chapelle Saint-Chrysante. Au risque de s'ennuyer quelque peu, près de la curieuse fontaine intérieure, si on ne leur rend visite qu'une fois ou deux par an... 

Et dans le journal Ouest-France du 18 mai :

Vente d'une bibliothèque d'exception

La salle des ventes Adjug'art de Brest propose aux enchères le 25 mai prochain la bibliothèque de Marc Le Berre (1899-1968). Près de 200 numéros sont ainsi proposés à la vente dans des domaines aussi variés que l'histoire, la généalogie, l'art breton... Outre l'intérêt pour les bibliophiles et les amateurs d'art et de culture bretonne, cette vente permet de se faire une idée de la bibliothèque d'un Seiz Breur actif et érudit. 

Plus d'informations via le site Interenchères en cliquant ici.

Un été aux couleurs de l'entre-deux-guerres

Le Musée bigouden de Pont-l'Abbé s'associe aux manifestations estivales qui évoqueront la production artistique de l'entre-deux-guerres en Cornouaille.

Le site du Musée, avec en illustration une belle céramique de Georges Brisson indique ceci :

"PAYS BIGOUDEN ANNÉES 1920-1930

Un souffle Art Déco

L’équipe du musée s’affaire à la conception de la prochaine exposition temporaire.

Depuis plusieurs saisons, le musée s’est employé à renouveler la muséographie de ses collections permanentes. Il peut désormais renouer avec une programmation d’expositions temporaires sous les superbes voûtes du château.

L’exposition de l’été se penche sur la création contemporaine des années 1920 et 1930, d’inspiration ou d’ancrage bigouden.

Autour de pièces inédites et étonnantes et dans une scénographie contemporaine, l’exposition vous plongera au coeur de deux décennies bouillonnantes en Pays Bigouden et en Bretagne !"

A suivre ! Plus d'informations sur le site du Musée bigouden.

Un designer pour la Faïencerie d'art breton

Mardi dans le journal Ouest-France, un article signalait la présentation des coupes Livioù d'Owen Poho à la galerie. A noter aussi que le dernier numéro du magazine ArMen consacre un intéressant entretien à Owen Poho. Le design breton reprend des couleurs !

Georges Le Fur - Armor Magazine

Georges Le Fur est dans le nouveau numéro d'Armor Magazine. Voilà un intéressant article qui en dit long sur l'artiste engagé qu'il est ! Des gravures à bois perdu de Georges Le Fur sont disponibles à la galerie.